Le scandale « Sex for Grades » continue de faire des vagues au Nigéria. Le président de la république Muhammadu Buhari a décidé de ne pas faire de cadeau aux personnes reconnues coupables de harcèlement dans les universités du pays.
Lors d’une cérémonie marquant la 35ème assemblée générale de l’Université d’Ilorin, le président Buhari a envoyé un message fort aux enseignants qui harcèlent leurs étudiants. Représenté à l’événement par un directeur adjoint de la Commission nationale des universités (NUC), Buhari a indiqué que rien ne sauvera les coupables d’être poursuivis et punis de manière adéquate. Selon lui, cela fait partie de la politique de son gouvernement visant à débarrasser le Nigéria de toute forme d’indiscipline et de délit, en expliquant que les agences gouvernementales compétentes avaient été invitées à prendre des mesures décisives contre tout enseignant ou autre membre du personnel inculpé de harcèlement sexuel dans toutes les institutions éducatives et autres.
«En définitive, nos universités peuvent se passer de l’attention négative et scandaleuse qui leur est réservée, ainsi qu’à notre chère nation, à la suite d’histoires de tendances sexuelles et de harcèlement sexuel, qui ont pris une dimension mondiale », a indiqué Buhari. Il souligne que «Désormais, tous les coupables devront faire face à la colère de la loi car ils seront poursuivis en justice et les personnes reconnues coupables purgeront la peine la plus sévère prévue par la loi ».
