Un faut centre islamique situé dans le quartier de Sabon Gari à Daura, la ville natale du président Muhmmadu Buhari, a été découvert par la police. Plusieurs enfants ont été retrouvés et libérés.
Au moins 300 personnes dont des enfants détenus et enchainés ont été libérées. S’adressant aux journalistes sur les lieux lundi, le commissaire de la police Sanusi Buba a révélé que l’endroit existait depuis plus de 40 ans, rapporte Politics Nigeria. Il a ajouté que des enfants qui avaient fui le centre avaient sonné l’alarme, ce qui a conduit à une descente de police. Il a précisé qu’il y avait six chambres dans l’établissement et que chacune d’entre elles pouvait accueillir plus de 40 détenus déshumanisés, rapporte la même source.
» Notre enquête préliminaire a révélé que Malam Bello, ancien professeur coranique depuis près de 40 ans, avait recueilli des enfants de leurs parents dans le but voilé de les réhabiliter. Malheureusement, il fait l’inverse car rien ne se passe dans la doctrine islamique ou la morale ici », a indiqué le policier cité par Politics Nigeria. «Malheureusement, il a enchaîné les détenus, adultes et enfants, issus des différents états du pays, avec la plupart des détenus de la république du Niger, de la Côte de Voir et de plusieurs autres pays africains, et manifestement indignes de tout centre de réadaptation.»
Le commandement de la police avait été alerté lorsque les détenus s’étaient révoltés et avaient eu recours à de violentes manifestations. Environ 200 d’entre eux s’étaient enfuis avec l’aide de voisins dans la rue. Il a annoncé la fermeture du centre et l’arrestation de Mallam Bello et de deux de ses assistants, qui exploitent les locaux. Il a révélé que les enseignants du centre et Umar, le fils redouté de Malam Bello, qui pratique l’homosexualité avec les détenus du centre, étaient encore nombreux.