Désigné persona non grata aux obsèques d’Ange Didier Houon, Molare dont les relations avec Dj Arafat étaient conflictuelles, est régulièrement accusé de saper les œuvres du Daïshikan. Deux mois après le décès tragique du Yorobo, le boss de MGroup a livré à viberadio, sa part de vérité.
Il avait promis donner sa part de vérité dans ce qui était convenu d’appeler la boycotte de Dj Arafat. C’est désormais chose faite. En effet, dans une interview accordée à viberadio, le boss du MGroup s’est expliqué de long en large sur cette grosse polémique. « C’est une grosse fiction, ce qui se raconte. Est-ce que moi Molare, j’ai cette capacité d’appeler un media ivoirien et leur recommander de ne pas faire passer les spots d’Arafat ? Est-il possible de ma part d’appeler une marque de téléphonie de la place et leur dire de ne pas faire la tournée de Didier ? Soyons un peu raisonnables! », s’est exclamé le Molare.
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A en croire l’artiste, il n’a jamais été question de faire pression sur un quelconque sponsor pour qu’il se retire des activités du Yorobo. Pour lui, le seul reproche que lui fait son groupe, c’est d’avoir lancé le Moto Moto four alors qu’il est sous contrat avec une grande marque de téléphonie de la place. « Didier, le conseil qui lui avait été donné quand il a voulu lancé Moto Moto Tour, c’est que ce n’était pas le moment propice pour faire cette tournée. Parce qu’on avait déjà signé une activité avec une grande marque de téléphonie de la place, ou lui Didier et Serge Beynaud devaient aller en clash et moi, je ferais office de modérateur. Serges Beynaud peut confirmer ce que je dis », a juré l’artiste. « On a tourné des vidéos sur ce truc là. Ils devaient tous deux (Arafat et Beynaud) faire une chanson commune, suivie d’une vaste tournée en Côte d’Ivoire, qui devait amener à la réconciliation. Didier et moi on avait pas l’occasion de se voir, mise à part les éléments vidéo qui devaient sortir. Et ce deal là, c’était une activité de la structure d’Erico Sery financée par Orange CI. C’était en effet un contrat global qui comprenait : « une chanson de réconciliation », un « concert de face à face » et une « tournée nationale » jusqu’en 2020 à la campagne électorale», a-t-il ajouté.