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Mali : l’armée riposte à l’attaque de septembre et massacre les terroristes

Two French soldiers wait to embark aboard of a British Chinook helicopter nearby the new French military base of Gossi, in center Mali, on March 24, 2019. A few kilometers from the Malian town of Gossi, the French counter-terrorism Barkhane mission in Africa's Sahel region, brings out of the ground a new base to allow his soldiers to gain a foothold in the arid zone of Gourma. Located 150 km west of Gao, northern Mali, where Barkhane headquarters is located in Mali, this former base of the United Nations (UN) Mission, the Minusma, is ideally placed to shine in the region, according to the soldiers. / AFP / Daphné BENOIT

Les forces armées maliennes sont décidés à ne plus se laisser surprendre par les terroristes. Une opération de contre-offensive lancée après la sanglante attaque subie le mois dernier, a permis de libérer des soldats et de causer une lourde perte aux terroristes.

Selon une annonce de l’armée malienne, au moins 50 combattants terroristes ont été tués lors d’une opération. Elle annonce aussi avoir libéré certains des soldats que les militants avaient fait prisonnier il y a quelques semaines lors d’attaques meurtrières perpétrées contre deux bases situées au centre du pays ; les  assaillants non identifiés ont tué 38 soldats, l’une des pertes les plus lourdes pour l’armée malienne cette année. Certains des combattants avaient des liens avec Al-Qaïda et l’État islamique. « Une cinquantaine d’ennemis neutralisés, une trentaine de blessés et l’équipement détruit », a déclaré l’armée dans un communiqué relatant les résultats de sa contre-opération.

L’armée a déclaré avoir libéré 36 des quelques 60 soldats disparus à la suite des raids de septembre. Leurs proches ont protesté contre le nombre élevé de morts et le manque d’informations sur les victimes et les disparus, rapporte Reuters. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est en conflit depuis 2012, lorsque les islamistes ont détourné un soulèvement ethnique provoqué par les Touaregs dans le nord. La violence s’est depuis lors déplacée vers le centre du Mali, d’où des combattants djihadistes lancent des attaques dans toute la région du Sahel.

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