L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro est visiblement frustré de ne pas avoir encore eu l’accord de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo pour une rencontre entre les deux hommes. Il explique que même si Gbagbo lui reproche des choses, lui aussi a des choses à lui reprocher.
Devant la presse française et africaine en France, l’ancien chef rebelle Guillaume Soro a réitéré son vœu de rencontrer un jour son mentor Gbagbo. Il a toutefois semblé savoir pourquoi Gbagbo ne lui a pas encore donné son accord pour une rencontre entre les deux hommes. Dans ses propos après avoir indiqué qu’il « a demandé à le voir », Soro a indiqué : « Il (Gbagbo) ne peut dire que je ne l’ai pas soutenu. ». Pour Soro, si Gbagbo lui en veut parce qu’il a conduit la rébellion contre lui en 2010, lui aussi lui reproche de ne pas avoir laissé le pouvoir alors qu’il le lui aurait conseillé.
« S’il a des choses à me reprocher, j’ai aussi des choses à lui reprocher. S’il avait laissé le pouvoir comme je le lui avais demandé le 29 novembre 2010, il serait redevenu président en 2015. Mais nous ne sommes pas des gamins », a martelé le député de Ferké. Il a profité de ce moment pour appeler à la fin des ressentiments entre lui et le Woodi de Mama. « On ne va pas léguer nos haines de génération en génération », a indiqué Soro.