Roi incontesté du coupé décalé qu’il a révolutionné, DJ Arafat aura marqué son temps.Avec son style inimitable, son énergie inépuisable… et une remise en question permanente, l’enfant terrible d’Abidjan a fait tomber les frontières du coupé-décalé. Un succès remarqué et remarquable qui n’aura été possible que grâce à deux femmes indispensable dans la vie du Daishikan.
Sa mort brutale, le 12 août, a laissé toute la Côte d’Ivoire en état de choc et crée à jamais un vide dans le monde du showbiz africain.Doté d’un talent hors norme et d’une énergie inépuisable, Dj Arafat a amené le coupé décalé dans des contrés jamais explorées. « Il était partout, personne ne pouvait s’en passer. Je l’ai croisé à Bamako, au Burkina… tu pouvais l’entendre jusque dans un maquis de Lagos. Sur ma web radio [Radio Afrika], impossible de ne pas l’intégrer à nos playlists ! », confie un journaliste culturel. Gros influenceurs du continent, il était considéré comme l’un des plus grands artistes d’Afrique subsaharienne de ces 20 dernières années.
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Mais si l’artiste a eu cette énorme réussite, c’est surtout grâce au soutien de trois personnes qui ont été chère pour le Zeus d’Afrique. Ceux qui l’ont créé comme il aimait le dire si bien. Son père Pierre Houon, musicien chevronné mais aussi ses deux mères Valentine Logbo alias Tina Glamour et Clémentine Houon, la deuxième épouse du géniteur du Yorobo. Au cours de l’un des ses nombreux concerts, le Daishikan est revenu sur la relation très particulière qu’il entretient avec ces trois personnes.
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