Le gouvernement ivoirien a demandé à la CPI de rejeter la requête déposée par la défense du président Laurent Gbagbo, visant à obtenir la restitution de l’intégralité de ses droits humains fondamentaux. Cette demande de l’équipe d’Alassane Ouattara a indigné le FPI (aille Affi N’Guéssan) qui s’est prononcé à travers un communiqué.
Selon un rapport du média Afrique sur 7, Pascal Affi N’Guéssan, président du Front populaire ivoirien (FPI – Aille Affi), s’est prononcé sur les récents développements dans le procès Gbagbo et Charles Blé. Dans un communiqué, le parti s’indigne contre le comportement de l’Etat ivoirien incarné par Alassane Ouattara et son équipe, qui demande à la Cour Pénale Internationale de priver Gbagbo et son ancien ministre de leurs droits.
« À l’évidence, l’immixtion du politique dans la procédure juridique à la CPI, laisse entrevoir que la jouissance de l’intégralité des droits du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé, réside dans l’alternance que consacrera le vote massif de nos concitoyens à l’élection présidentielle de 2020″, indique le communiqué du FPI qui s’indigne de la demande de l’Etat ivoirien. « Le Front Populaire Ivoirien (FPI) s’oppose fermement à une telle décision, en notant qu’elle est non seulement contre-productive mais aussi et surtout elle amène à s’interroger sur les motivations de l’État de Côte d’Ivoire », poursuit le parti d’Affi N’Guessan.
Le FPI s’appuyant sur cette décision du gouvernement se pose plusieurs questions sur la volonté réelle des dirigeants actuels de Côte d’Ivoire, à aller à la réconciliation dans le pays. « En effet, comment comprendre l’opportunité d’une telle action pendant que les Ivoiriens aspirent à la réconciliation ? L’État est-il en train d’adopter une démarche qui éloigne davantage un de ses fils du processus, alors même que sa contribution est fortement attendue ? », s’interroge Affi N’guessan.