A l’occasion d’un dîner de presse organisé le 23 octobre à Paris, le député de Ferké (nord Côte d’ivoire), Guillaume Soro annoncé son retour sur la terre de ses aïeux qu’il a quittée depuis plusieurs mois.
« Il n’est pas dit que moi Soro Guillaume je resterai en exil. Je rentrerai bel et bien en Côte d’Ivoire. Si on veut m’arrêter, on verra. J’ai déjà été arrêté 6 fois donc je ne crains rien », déclaré l’ex-président de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro est hors des frontières ivoiriennes depuis mois. A l’étranger, le président du Comité politique a organisé plusieurs rencontres avec la diaspora de son pays. Il ne cesse d’aborder les sujets brûlants de l’actualité au pays surtout la question de la réforme de la commission électorale indépendante (CEI) et la présidentielle de 2020. Candidat déclaré au prochain scrutin, Guillaume Soro ne voit pas pour quelles raisons sa candidature serait rejetée, comme ce que disent les rumeurs.
« Vous craignez que Alassane Ouattara écarte injustement ma candidature ? Ouattara qui a été écarté de la présidentielle, des législatives, dont la candidature a été imposée par l’accord de Pretoria que j’ai durement négocié peut-il écarter ma candidature ? », s’est-il interrogé. Devenu « bête noire » du régime d’Abidjan, l’ancien chef du gouvernement a quitté le camp Ouattara après son refus d’adhérer au RHDP unifié présidé par Alassane Ouattara. Désormais dans l’opposition, l’ancien secrétaire de la Fesci est un sérieux candidat à la succession de l’ex-directeur général adjoint du FMI.
