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Bénin-Dialogue politique: ce qu’il faut retenir de la première journée

le présidium du dialogue politique

Le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat Patrice Talon a effectivement démarré le jeudi 10 octobre 2019. A la fin de la première journée de cette assise qui a regroupé la plupart des forces politiques ayant une existence légale, quelques points inscrits à l’ordre du jour ont été examinés par les participants.

Sur les neuf partis politiques ayant actuellement une existence légale, conviés au dialogue, seul le parti DUD est absent. Les autres partis tels que BR, FCBE, FCDB, PFR, PRD, MOELLE-Bénin, UDBN et UP ont tous répondu présents. En effet, après l’ouverture faite par le président de la république, l’assise proprement dite a débuté. Ainsi, sous la houlette du facilitateur Dorothée Sossa, du rapporteur général Victor Topanou et des deux rapporteurs adjoints constitués chacun d’un représentant de la mouvance et de l’opposition, des propositions ont été faites par les participants.

Selon l’ordre du jour adopté à l’unanimité par l’assistance qui se présente comme suit:

  • toilettage des lois liées aux élections;
  • renforcement du système partisan;
  • recherche de l’équité dans la représentation à l’Assemblée Nationale (représentation territoriale, représentation des femmes…);
  • statut de l’opposition et mesures d’apaisement pour la paix;
  • la cohésion nationale,

des discussions, ont été menées. Voici donc le point de la première journée:

▪︎Premier point Ordre du jour

1: Toilettage de la charte des partis.
Pas grand-chose de modifié. Globalement il s’agit de:
– Allègement de la procédure d’enregistrement
– accorder un moratoire plus long aux partis qui n’ont pas pu participer à une élection.
– Accélérez le vote de la loi sur le financement des partis.
– Rien de changé sur la création des Parti politiques.

2: Le code électoral.
Les points incriminés:

-La caution. Plusieurs propositions de montants ont été avancées. Plusieurs Partis trouvent élevé la caution. L’UDBN demande de s’aligner sur la moyenne des cautions de la sous région.

– l’article 242 sur le mode d’attribution des sièges. Il faut atténuer les conditions d’attribution des sièges. FCBE, PRD, MOELE n’ont rien contre le seuil des 10%. Le PRD demande que le seuil soit considéré au Niveau de la circonscription pour éviter un détournement du suffrage. Le BR suggère une reformulation de cette disposition pour la rendre plus intelligible

-La référence à la résidence dans les conditions d’éligibilité,
FCBE demande la suppression du critère de résidence.

-Le Quitus Fiscal.
revoir les conditions et procédure de délivrance du quitus fiscal

-personne ne remet en cause le principe du quitus. Il faut juste faciliter son obtention.

– l’UDBN demande de permettre de déposer les dossiers sous réserve du quitus.

-l’Art 46. l’intangibilité des dossiers déposés à la CENA. Il s’agira de permettre aux parti de procéder aux ajouts, corrections et réajustements des dossiers après dépôt à la CENA, dans un délai donner. Cela permet d’éviter l’invalidation des listes de parti. Bref il demande un retour à l’ancienne disposition du code.
L’UDBN pose une limite. Pas de modification de l’ordre des candidats la liste déposée. Pas de soustraction de candidature sauf en cas de doublons ou de décès.

– Les parrainages pour les élections présidentielles.
-La CENA et le COS LEPI. Le MOELE demande qu’une réflexion soit engagée pour une restructuration.
– Le vote des étrangers. Il faut l’étendre aux élections législatives.
-Les doublons. Il faut réparer en donnant priorité au Parti qui est le premier à déposer son dossier.

Il faut préciser que les assises de ce dialogue politique se poursuivent et prendront fin le samedi 12 octobre prochain.

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