Politique

Candide Azannaï : « les FCBE sont des comédiens »

Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï, a tenu une séance d’échange avec ses militants ce jeudi au siège de son parti politique à Cotonou. Comme à son habitude, l’ancien ministre de la défense a évoqué les sujets brûlants de l’actualité nationale notamment le récépissé définitif obtenu par les FCBE.

Pour Candide Azannaï, ce qui se passe chez les FCBE sort de l’entendement. C’est de la pure comédie, va-t-il dire. A en croire l’ancien ministre de la Défense, le récépissé définitif délivré au parti de l’ancien président Boni Yayi et qui lui confère une existence juridique,  n’est qu’une diversion du pouvoir actuel pour mieux tromper la grande masse. Aussi a-t-il invité ses militants et le peuple béninois à la vigilance. Dans son explication, l’ancien député a fait remarquer que c’est le peuple qui est la grande victime de la gouvernance du régime de la rupture et il ne doit en aucun cas accepter que des gens qui ont délibérément choisi de troquer leur parti pour une place au soleil viennent les tromper d’avantage. Comme une réponse à Théophile Yarou, premier secrétaire exécutif national adjoint des FCBE qui avait demandé aux militants, après l’obtention du récépissé définitif, de se mobiliser pour les prochaines joutes électorales, le philosophe politique a énoncé. » Si après lui avoir dit à votre fille ne va en boîte! Là-bas il y a des violeurs. Mais la fille s’entête et va en boîte puis revient vous dire, papa, on m’a violé. La croirez-vous ? », a-t-il demandé à ses militants.

Candide Azannaï s’est également prononcé sur la sortie du président de l’Autorité de lutte contre la corruption (Anlc) Jean-Baptiste Elias qui avait dénoncé des irrégularités dans les dossiers déposés par certains candidats aux élections législatives passées. Pour l’ancien bras droit de Patrice Talon, cette sortie est venue trop tard. Selon ses dires, le président du Fonac aurait dû parler six mois plutôt pour empêcher les élections législatives dernières exclues aux partis d’opposition que de venir jouer au « médecin après la mort ».

Un commentaire

  1. Toujours là pour le bavardage et rien d’autre. Président d’un parti qui n’existe plus que dans son imaginaire. Un vrai bon à rien finalement qui prétend faire la leçon à tous les autres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page