Candide Azannaï, le président du parti Restaurer l’Espoir a tenu dans l’après midi du mardi 3 septembre 2019 à Cotonou, une séance de travail avec la jeunesse intellectuelle dudit parti. L’ancien ministre de la Défense a échangé avec ses invités sur les dossiers brûlants de l’actualité nationale notamment la fermeture des frontières par le Nigéria.
Pour Candide Azannaï, la fermeture des frontières par le Nigéria est la résultante des choix irresponsables qu’ont opéré les régimes successifs à la tête de notre pays. Selon ses dires, les dirigeants béninois dans leur quête de gagner des voix électorales ont légalisé l’informel sans penser aux conséquences sur le long terme.
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S’appuyant sur le cas du tristement célèbre receleur Amani Tidjani qui a bénéficié du parapluie de l’Etat pour commettre des actes illicites, lesquels actes ont conduit à la réaction du Nigéria, l’orateur se demande pourquoi les autorités béninoises n’ont pas pris des mesures pratiques pour apaiser et améliorer leur relation avec ce géant ouest africain. Il fait le constat amer de la dégradation des relations bénino-nigérianes savamment orchestrée par les autorités qui ont formalisé le secteur informel par peur de perdre une masse électorale.
« Le désert de compétence est la cause de l’humiliation du Bénin par le Nigéria », indique-t-il avant d’inviter les autorités de son pays à prendre leur responsabilité pour éviter à l’avenir les humiliations qu’inflige la première puissance économique de l’Afrique. Pour lui, le Bénin doit travailler à améliorer sa relation avec ce géant de l’Est car on ne peut pas avoir un riche à côté de soi et ne pas en profiter, conclut-il.