Au Burkina-Faso, le tribunal militaire de Ouagadougou a prononcé son verdict ce lundi 02 août 2019, dans le dossier du putsch manqué. En effet, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, accusés d’être les cerveaux du coup d’Etat, ont été reconnus coupables et condamnés.
La sentence est enfin tombée dans l’affaire du coup d’Etat manqué en 2015 au Burkina-Faso. Et les deux généraux accusés, connaissent déjà leur sort. En effet, le tribunal militaire a reconnu coupable ce lundi 02 août 2019, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé et les condamne respectivement à 20 et 10 ans de prison ferme: « M. Diendéré, ancien bras droit de l’ex-président Blaise Compaoré, a été reconnu coupable d' »attentat à la sûreté de l’Etat » et de « meurtre », et le général Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, de « trahison ». De son côté, M. Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, a été reconnu coupable de « trahison » et condamné à 10 ans d’emprisonnement.
Des militaires et un lieutenant condamnés…
La liste des condamnations est tout simplement longue. En effet, on enregistre outre les précédentes condamnations, celle d’une dizaine de militaires membres du commando qui avait arrêté les membres du gouvernement de transition lors du putsch manqué de 2015 : 19 ans de prison pour l’adjudant-chef Éloi Badiel, considéré comme le chef des opérations du putsch, 17 ans pour l’adjudant-chef Nébie, dit « Rambo », qui avait reconnu avoir mené le groupe, et 15 ans pour les autres. A cela, s’ajoute la condamnation à 10 ans de prison dont cinq avec sursis pour le lieutenant-colonel Mamadou Bamba, qui avait lu à la télévision le communiqué des putschistes.
