L’obtention du récépissé définitif par les FCBE n’a pas tardé à faire réagir les leaders de cette formation politique. Premier secrétaire exécutif national adjoint, Théphile Yarou a aussi réagi à l’obtention de ce récépissé qui place désormais le parti dans le camp des partis politiques légalement constitués. C’est à travers un message posté ce mercredi sur sa page facebook.
Depuis mardi 24 septembre, les FCBE ont une existence juridique. En effet, le parti a enfin obtenu son récépissé définitif et est désormais conforme à la nouvelle charte des partis politiques. Avec l’obtention de ce précieux sésame, c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour ce principal parti d’opposition. C’est du moins l’avis du premier secrétaire exécutif national adjoint, Théophile Yarou. Dans un long message publié ce matin sur sa page facebook, l’ancien ministre de Défense a expliqué que l’important ce n’est pas les guerres intestines qui risquent de déchirer le parti mais la remobilisation pour les grands défis qui attendent cette formation politique notamment les élections communales et locales prochaines.« Maintenant que le récépissé définitif est obtenu, j’appelle toutes les militantes et tous les militants au calme et à la tolérance. Notre démarche se résumera en trois: ralliement, réconciliation et remobilisation », a-t-il indiqué
Pour lui, l’ancien président Boni Yayi a un grand rôle à jouer dans cette nouvelle voie que vient de tracer les FCBE (du moins une partie). A l’en croire, l’ex chef d’Etat en tant que président d’honneur de ce parti doit peser de tout son poids pour ramener à la même table, les fils et filles de cette formation politique qui s’entredéchirent pour une action dont le but n’est autre que de sortir le parti de la clandestinité.» c’est un choix entre laisser mourir FCBE de sa belle mort ou agir pour survivre afin de permettre au Parti de continuer sereinement le combat.» va-t-il dire.
Théophile Yarou est également revenu sur les cas des anciens ministres, Valentin Djènontin, Komi Koutché, Simplice Codjo Dossou, exclus du bureau politique des FCBE pour se conformer aux exigences du gouvernement. Une décision qui avait fait grand bruit au sein de la classe politique surtout de l’opposition. Tout en demandant pardon à ces derniers au cas où ils se sentiraient offenser et rabaisser, l’ancien ministre de la Défense les a invité à ne pas le livrer à la jeunesse comme des délinquants politiques. « À ces trois collègues je demande pardon. Les injures et accusations infondées ne nous mèneront à rien. Nous livrer à la jeunesse comme des délinquants, après 16 ans de fidélité sans faille n’est politiquement ni spirituellement profitable à personne. Certains de ces collègues, très croyant le savent mieux que moi », a-t-il conclu.