Les mesures sociales prises par le gouvernement lors du conseil des ministres du mercredi 11 septembre ont satisfait les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales notamment les secrétaires généraux de la Csa-Bénin et de la Cstb qui ont tenu à féliciter l’exécutif.
Le mercredi 11 septembre 2019, le gouvernement a tenu son traditionnel conseil des ministres. Au cours dudit conseil, plusieurs grandes décisions ont été prises. Il s’agit notamment de la régularisation de la situation des agents permanents de l’Etat sans salaire depuis 2007 et celle des retraités sans pension depuis 2017. Des mesures sociales qui ont reçu un écho favorable dans le rang des concernés mais aussi chez les secrétaires généraux de la Csa-Bénin et de la Cstb. Pour Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) interrogé par la radio nationale, cette décision du gouvernement vient satisfaire une des exigences des travailleurs qui ont toujours demandé à l’exécutif d’inclure le volet social dans ses décisions. « C’est des mesures que nous saluons parce que c’est ce que nous avons toujours demandé, nous syndicats. Que le gouvernement ait une approche sociale dans son action. Et pour une fois que nous constatons que le gouvernement a fait l’effort, nous ne pouvons que saluer », a déclaré le syndicaliste qui relève toutefois que tout le mérite revient aux centrales et confédérations syndicales qui n’ont cessé de mettre la pression sur le gouvernement pour qu’il revoie sa copie. « Autant il faut féliciter le gouvernement, autant il faut nous féliciter pour avoir su convaincre le gouvernement d’aller vers ces mesures qui sont des mesures fortement sociales, qui concernent des travailleurs qui sont sans salaire depuis plusieurs mois; qui concernent des retraités qui sont sans pension depuis 2017 », estime Anselme Amoussou.
Même son de cloche du côté de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Pour son secrétaire général, Kassa Mampo, le gouvernement a bien agi en prenant ces mesures qui viendront soulager un temps soit peu le calvaire de ces travailleurs. Il doit poursuivre dans ce sens en laissant tomber « cette affaire d’évaluation pour ramener la balle à terre, recruter suffisamment d’enseignants et créer des conditions de travail pour que tout le monde se sente à l’aise », a-t-il ajouté.
