Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï, sera ce mardi 03 Septembre 2019, au siège dudit parti à Mènontin à Cotonou. L’ancien ministre de la Défense échangera avec ses militants sur le thème «Réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes des crimes du 1er et 02 mai 2019 ».
Pour cette énième sortie médiatique du président de RE Candide Azannaï, les derniers rebondissements dans la crise sociopolitique qui prévaut dans le pays au lendemain des élections non inclusives seront certainement le plat de résistance. Comme à son habitude, l’ancien député à l’Assemblée nationale reviendra de long en large sur la désignation des membres du Cos- Lépi par la 8è législature qu’il considère toujours comme « illégale et illégitime ». La fermeture de la frontière avec le Nigéria dont les conséquences se font déjà sentir chez les couches les plus vulnérables, sera également abordée au cours de cette sortie médiatique. L’ancien homme de confiance du président Patrice Talon finira sans doute cette séance d’explication par « la Crise des Agents Contractuels de l’Etat reversés de 2008 ».
Il faut préciser que le parti Restaurer l’Espoir (RE) de Candide Azannaï n’a pas obtenu son certificat de conformité au ministère de l’intérieur pour constituer les dossiers exigés par la commission électorale nationale autonome (Cena). A l’instar de RE le parti de Boni Yayi, (Force cauris pour un Bénin Émergent) et celui de Sébastien Ajavon (Union sociale libérale) n’ont pas reçu ce certificat que la cour constitutionnelle a introduit dans les dossiers en février en réponse à une requête d’un citoyen. Ce qui a donné lieu à leur exclusion du scrutin législatif du 28 avril dernier. Depuis, ces forces politiques regroupées en force de la « Résistance » exigent l’annulation dudit scrutin et l’organisation de nouvelles élections ouverte à tous.