Cela fait plus d’un mois que les frontières nigérianes sont fermées avec son lot de conséquences sur l’économie béninoise. Mais selon Jeune Afrique, la situation pourrait bientôt se décanter.
Il n’est plus un secret pour personne qu’au cours du sommet de la CEDEAO tenu à Ouagadougou au Burkina Faso, le 14 septembre dernier, les chefs d’Etat béninois et nigérians ont échangé sur la fermeture des frontières du grand voisin de l’Est. Une mesure prise par les autorités nigérianes pour, selon l’Etat central, limiter la contrebande et l’importation sauvage et promouvoir la production locale. Instaurée pour ne durer que 28 jours, cette mesure est toujours d’actualité avec ses conséquences sur les deux pays. Mais selon Jeune Afrique, une lueur d’espoir semble se dessiner à l’horizon. Pour le magazine panafricain, le chef de l’Etat nigérian Muhamadu Buhari, au cours des discussions avec son homologue béninois, « aurait promis à son pair que la situation serait bientôt débloquée ». Une bonne nouvelle donc pour les millions de béninois qui commencent durement à sentir les effets de cette mesure.
Le Nigéria au lendemain de l’annonce de la fermeture de ses frontières avec ses voisins, a indiqué qu’il est disposé à trouver une solution à cette situation qui ne profite pas à son économie. Mais le pays de Buhari ne compte céder sans une contrepartie de la part des nations concernées. Aussi, il leur est demandé de se conformer aux exigences fixées par l’Etat central avant toute réouverture de frontière. Une exigence que semble respecter les autorités béninoises en actualisant le mémorandum de 2003 qui interdisait l’exportation de certains produits vers le Nigéria. Ce qui aurait acté cette promesse de Buhari à Patrice Talon, pourrait-on dire.