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Tanzanie: une base de données des hommes mariés pour lutter contre l’infidélité

Les autorités tanzaniennes ont décidé de renforcer la sécurité des hommes mariés. Une base de données est en vue pour empêcher les hommes mariés de jouer au célibataire dehors.

C’est désormais officiel. Les autorités de la ville de Dar es-Salaam, annonce BBC, ont promis la publication très prochainement de la liste des hommes mariés sur le site web gouvernemental. Ceci pour aider les jeunes filles qui tombent naïvement dans le piège des « prédateurs » qui passent pour célibataires. Paul Makonda, commissaire régional, a expliqué que leur « but principal est de soulager la douleur de ces femmes qui souffrent de ces tricheurs qui leur promettent le mariage ». Les filles qui vont tomber sous le charme d’un homme auront donc la possibilité de taper le nom de l’aventurier sur le net pour s’assurer que c’est vraiment un célibataire et non un jouisseur occasionnel.
Outre les noms des mariés, leurs photos y seront collées pour faciliter leur identification par leur proie. La décision, loin de faire unanimité, a suscité de polémiques sur la toile. Certaines personnes estiment que l’infidélité ne concerne pas seulement les hommes mariés, mais aussi les femmes; celles-ci mériteraient donc tout autant que leurs noms soient publiés sur le site internet du gouvernement. D’autres encore pensent que c’est un nom événement lorsqu’on sait que l’Islam vient en tête en Tanzanie et que cette religion permet à un homme de prendre autant de femmes qu’il peut supporter sans gêne. L’autre paire de manche concerne également les méthodes de constitution de la base de données.
A moins d’obliger les gens à se marier auprès d’un officier étatique, il serait difficile pour les commissaires régionaux de procéder à la constitution d’une base de données fiables. Sous d’autres cieux, au Bénin par exemple, les jeunes filles n’adorent que les hommes mariés. Certains internautes béninois pensent que cette mesure dans leur pays n’aura aucun effet. Bien au contraire, elle encouragerait les jeunes filles « voleuses de mari » à consulter et piquer les plus beaux hommes.

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