Joint au téléphone par le quotidien Fraternité, le secrétaire général de la Cosi-Bénin, Noel Chadaré, s’est prononcé sur l’évaluation des enseignants reversés de 2008 souhaité par le gouvernement pour assainir le système éducatif béninois. Le syndicaliste a confié qu’il est » prêt à soutenir le nettoyage » mais exige du gouvernement plus de communication sur cette opération au risque de la voir échouer.
L’évaluation diagnostique souhaitée par le gouvernement pour assainir le système éducatif, continue de faire couler beaucoup d’encres et de salives. Si les enseignants dans leurs grandes majorités appellent au boycott de l’opération, les responsables syndicaux, en tout cas, certains d’entre eux, invitent l’exécutif à associer tous les acteurs concernés pour la réussite de cette initiative. Au rang de ceux-ci figure le secrétaire général de la Cosi-Bénin. En effet, joint au téléphone par Fraternité, le syndicaliste a expliqué que les enseignants ne sont pas contre cette évaluation mais craignent que cela ne soit une occasion pour le gouvernement de mettre à carreau, plusieurs d’entre eux.
«Le vrai problème que les collègues reversés ont aujourd’hui, ce n’est pas qu’ils n’ont pas envie d’aller composer. Mais à les écouter, ils ont peur de l’exploitation qui sera faite des résultats de cette évaluation», a fait savoir Noel Chadaré. A ses dires, « il y a une psychose généralisée » dans le rang des concernés par cette mesure. Certains seraient même décédés à cause de cela, à l’en croire. «Un directeur est mort la dernière fois suite à une crise cardiaque à cause de l’évaluation dont on parle», a-t-il confié. Pour l’enseignant, ses collègues «n’ont pas confiance» en dépit des assurances orales du chef de l’Etat de ce «qu’il n’y aura pas de victime à l’issue de cette évaluation». Ils craignent un licenciement massif à l’issu de cette opération, a-t-il ajouté.
Pour Noel Chadaré, ce que le gouvernement doit faire pour inverser ce climat de méfiance dans le rang des enseignants, c’est de beaucoup communiquer et prendre des actes qui aillent au-delà des paroles pour prouver sa bonne foi. Lesquels actes doivent notamment passer par la publication des audits sur ce reversement de 2008, a laissé entendre le syndicaliste. « Mais si le gouvernement ne communique pas, l’opération va échouer. Parce que quand je vois tout ce qui se passe, il y a matière à craindre », a-t-il prévenu.
Le syndicaliste a par ailleurs indiqué qu’il est « prêt à soutenir le nettoyage » car si les gens ont fourni des faux dossiers pour se faire recruter, il faut les déloger, a-t-il insisté. «Si les gens ont fait du faux, il faut les dégager… Mais, il ne faut pas qu’on crée trop de casses avec des gens qui travaillent depuis un certain temps», a-t-il conclu.
Les commentaires reversés dans le corps des enseignants en 2008 , doivent être évalués . Mais , il faudrait que le gouvernement maintienne ceux qui n’ont pas atteint le seuil de rentabilité pour qu’ils soient formés pendant les les congés ou pendant les grandes vacances pour avoir la capacité nécessaire . Mais ceux qui ont de faux diplômes doivent être radiés , licenciés .
Les faux diplômés , vous allez quitter l’enseignement et faire autre chose . Quant aux autres qui ont aidé le gouvernement dans le problème de manque d’enseignants dans les écoles et collèges , ils avait servi l’état et méritent d’être gardés dans leur corps .
Les enseignants n’ont pas peur pour aller composer . Mais ils ont peur de ce qui avivera après la composition