Les députés de la 8è législature de l’Assemblée nationale veulent qu’un salaire soit réservé à leurs suppléants respectifs. Un montant que les honorables prévoient mettre dans le budget du parlement au titre de 2020.
400 mille francs CFA, c’est le montant que les députés de la 8è législature de l’Assemblée nationale envisagent insérer dans le budget du parlement au titre de l’année 2020, à payer à leurs suppléants respectifs, comme salaire mensuel. En effet, les élus de la présente législature ont voulu innover en proposant cette somme pour leurs suppléants qui, sans avoir mis pieds à l’Hémicycle ni participé à aucune des activités du parlement, pourraient recevoir 400 mille francs CFA à la fin de chaque mois.
Et pour amener le gouvernement à ne avoir aucune raison pour rejeter ladite proposition, ils ont décidé d’amputer une partie des avantages du personnel administratif. Une situation sur laquelle les membres du syndicat national des travailleurs de l’Assemblée nationale comptent lutter farouchement contre.
Ce qui parait un peu paradoxal dans cette proposition de salaire aux suppléants est que ces derniers, qui ne rendent aucun service à l’Etat bénéficieront d’un salaire mensuel. Mieux, ce montant sera extrait des primes et autres avantages du personnel administratif de l’institution, qui travaille au jour le jour pour l’évolution de nation. Une chose est claire, si ce budget arrive à passer lors du débat qui démarre au parlement le jeudi 8 août prochain, alors la cour constitutionnelle devra intervenir pour mettre fin à cette pratique qui semble encourager la médiocrité et la paresse dans le pays.
L’article manque d’objectivité et d’éléments factuels :
– quels sont ses avantages qui ont été retirés au personnel de l’administration parlementaire ?
– les suppléants ne jouent-ils réellement aucun rôle au Parlement ?
– quels sont clairement les revendications du syndicat ? Aucun salaire pour les suppléants ? Un salaire révisé à la baisse ?