En conclave mercredi 31 juillet 2019, le parti Restaurer l’Espoir (RE) de Candide Azannaï a martelé son opposition à l’arrêté qui interdit la délivrance des actes administratifs aux personnes ayant des démêlés avec la justice. Les responsables de ce parti invitent les autres forces de la résistance à faire échec à toute action autocratique du régime en place.
Les responsables du parti Restaurer l’Espoir (RE) ont encore donné de la voix cette semaine. En conclave hier à Cotonou, veille de la fête de l’indépendance, les membres de cette formation politique ont dénoncé l’arrêté no 023 du 22 juillet 2019 signé par le ministre de la justice Sévérin Quenum qui interdit la délivrance d’actes administratifs aux personnes recherchées par la justice. Pour eux, cet arrêté n’est rien d’autre qu’une honte pour l’image du pays. Aux dires de ces responsables politiques, c’est regrettable que des personnes ayant auparavant dénoncé, fustigé et combattu des pratiques similaires apposent aujourd’hui au bas d’un tel arrêté leurs signatures sans aucun respect ni pour leurs propres images encore moins pour les valeurs et principes de la République. Refusant de cautionner ce qu’ils appellent la énième bavure du pouvoir en place, ils exigent la suspension sans délai de cet arrêté.
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Au cours de la séance, il était également question de savoir quelle conduite tenir face aux sirènes du pouvoir en place. Pour Candide Azannaï, les membres de la résistance nationale doivent respecter la ligne de départ de leur commun combat en considérant le régime actuel comme un régime dictatorial et en le traitant en toute circonstance comme tel. L’ancien ministre de la Défense a par ailleurs, regretté l’attitude de certains leaders de l’opposition qui, malgré les consignes données, ont pris part aux échanges initiés par le chef de l’exécutif. Pour lui, c’est une perte de temps que de discuter avec un dictateur.