En assemblée générale extraordinaire, vendredi 9 Août, les travailleurs de la société nationale de la commercialisation des produits pétroliers (SONACOP) se sont prononcés sur l’état de santé de leur société plongée dans un gouffre financier sans issue. Ils ont lancé un SOS à l’endroit du chef de l’Etat Patrice Talon pour sortir la SONACOP de son état de décrépitude avancée.
Les travailleurs de la SONACOP s’inquiètent de l’avenir de leur société qui végète dans un état critique depuis des années. Au détour d’une assemblée générale, vendredi, ils ont encore donné de la voix pour appeler le chef de l’Etat Patrice Talon, à se pencher sur la situation financière que traverse cette entreprise étatique. Selon eux, les enjeux, sont conséquents et peuvent même entraîner une disparition de la société. Une disparition qui ne sera pas sans conséquence tant sur les employers, que sur la population béninoise.
Pour la secrétaire générale du SYNTRA SONACOP Mireille Hounsegbe, « la Sonacop incarne au Bénin le secteur formel, sa disparition sans une alternative crédible serait une consécration et une législation du secteur informel », c’est pourquoi, elle invite le président Talon à prendre des mesures appropriés pour éviter à la SONACOP de suivre le même destin que la SONAPRA.
Le SYNTRA SONACOP a par ailleurs fait quelques propositions qui si elles sont mieux appliquées, pourraient permettre à l’entreprise de sortir la tête de l’eau. Lesquelles propositions sont entre autres :
–la mise à disposition de la SONACOP d’une lettre de confort sans engagement de payement par l’État pour rassurer les partenaires financiers.
–l’autorisation aux fins de constituer une garantie hypothécaire sur titre foncier de certains biens immobiliers.
–l’autorisation de la rénovation du pipeline du dépôt Port à travers un partenariat public-privé.
–l’attribution à 50 % de la part du marché des structures de l’Etat.