Lancé à Ouidah en 1994 par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture, (UNESCO) à la demande des pays membres, le projet «La route de l’esclave» est à son 25 ème anniversaire. A travers une rencontre avec la presse, vendredi 16 août 2019, le comité d’organisation à expliquer les tenants et aboutissants de cette célébration.
Durant quatre jours, les villes de Cotonou et Ouidah seront à l’honneur. Elles vont accueillir du 20 au 24 août 2019, les manifestations allant dans le cadre de la commémoration du 25è anniversaire du projet «La route de l’esclave». Selon Carole Borna, directrice du patrimoine culturel au ministère du tourisme, de la culture et des sports, ces activités permettront aux historiens, chercheurs, experts et autres scientifiques venus des quatre coins du monde de se retrouver pour échanger entre eux et avec le grand public à travers des séminaires, un colloque international et des rencontres culturelles et festives. Il sera aussi question au cours de ces quatre jours, des sujets portants sur les « sites de mémoire » dont un comité technique international du patrimoine mondial aura la charge de débattre.
A en croire les conférenciers, la journée du 23 août instituée Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (JISTNA) par l’UNESCO qui est régulièrement célébrée à Ouidah, aura une touche particulière cette année. Il s’agira de mener des réflexions communes sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie ainsi qu’une analyse des interactions qu’elle a généré entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.