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Bénin-Condamnation de Lionel Zinsou: « la justice a été instrumentalisée dans ce dossier », Robert Dossou

Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a finalement tranché sur l’affaire  d’usage de faux et de dépassement des fonds de campagne dont l’ancien premier ministre Lionel Zinsou est impliqué. Ce dernier a été condamné à 5ans d’inéligibilité à toutes élections au Bénin et à  6 mois de prison avec sursis, en plus d’une amende de 50 millions de FCFA, ce 02 août 2019. Une décision qui est un peu exagérée selon son avocat Me Robert Dossou.

L’ancien président de la Cour constitutionnelle et avocat de Lionel Zinsou, n’est pas d’accord de la décision rendue par le juge ce vendredi 02 août. Me Robert Dossou, puisque c’est de lui qu’il s’agit s’est exprimé sur la situation après le verdict. Ce dernier n’arrive pas à comprendre la décision du juge sur cette affaire. Et pour exprimer sa déception, il indique que cela « fait 55 ans qu’il pratique le droit, mais n’a jamais vu ça »

Selon lui, aucun document ne montre la culpabilité de son client dans cette affaire. Il en est arrivé à déduire que l’objectif serait de rendre inéligible tous les potentiels concurrents du président Talon. « L’objectif est clair, et entre en résonance avec les affaires qui se succèdent ces derniers mois : Il s’agit de rendre inéligible tous ceux qui seraient susceptibles d’être des concurrents à Patrice Talon », a déclaré Me Robert Dossou à Jeune Afrique avant d’ajouter que « la justice a été instrumentalisée dans ce dossier ». Il faut préciser que l’avocat de l’ancien premier ministre Lionel Zinsou et son client comptent faire appel dans les tout prochains jours.

Un commentaire

  1. Quand il prononçait le KO de 2011, la justice n’était pas instrumentalisée, tout le monde sait que l’arsenal financier et matériel que déployait le régime de la réfondation et du changement, il ne peut en être autrement, de quoi s’étonnent-ils vraiment ? le béninois ne veut pas croire en sa justice même jusqu’à ceux qui semblent être des références, c’est déplorable.

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