Dans une longue interview accordée hier mardi à la télévision portugaise TVI, Cristiano Ronaldo est revenu sur différents moments de sa carrière. La star de la Juventus Turin a évoqué l’inflation du marché des transferts, les accusations de viol dont il a été victime mais également le ballon d’or dont il rêve de soulever pour la 6è fois.
Grosse soirée de télévision pour Cristiano Ronaldo hier mardi. Sur la chaîne portugaise TVI, l’enfant du pays est revenu sur sa longue et riche carrière footballistique. Avec son éternel rival Lionel Messi, l’attaquant de la Juventus a brisé tous les mythes. Des statistiques ahurissantes, des trophées individuels qu’on ne compte plus. Interrogé à cet effet, le lusitanien a confié que c’est le fruit d’un travail acharné. « Je sais bien évidemment que le plus important c’est d’avoir du talent. Mais si vous remarquez bien, chez les athlètes des autres sports, les scientifiques ou les prix Nobel, tous sont de très grands travailleurs. J’aime copier les bons exemples, et pas seulement dans le sport. Tous ont un talent, mais ils ont surtout été de grands travailleurs », a indiqué le joueur avant d’aborder l’un des aspects qui fait le plus parler dans le monde du ballon rond : la folie du Mercato et des sommes colossales investies sur des joueurs qui n’ont encore rien prouvé dans le domaine. « Aujourd’hui, on parie beaucoup sur le potentiel et l’industrie du football est différente. Je vais mettre le cas de João Félix à part (la pépite portugaise a été recruté à 120 M€ par l’Atletico, ndlr). Aujourd’hui, n’importe quel joueur vaut 100 M€, alors qu’il n’a pas fait ses preuves. C’est une folie. Il y a plus d’argent dans le football. Un défenseur central, un gardien valent 70 M€, 80 M€. Je ne suis pas d’accord », a-t-il dit.
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Pour ce qui est du plat de résistance de l’interview à savoir le ballon d’or 2019, l’attaquant de 34 ans n’a pas caché son envie d’en décrocher un 6è. « Pour être honnête, je n’ai jamais pensé remporter un jour le Ballon d’Or, alors en gagner cinq… Si vous me demandez si je veux le gagner à nouveau, je ne vais pas être hypocrite et vous dire que non. Bien sûr que je le veux. Je travaille toujours dans le but de remporter des titres collectifs et individuels. Je suis obsédé par le succès, mais dans le bon sens du terme. Je travaille beaucoup. Mais si je ne gagne pas, ce n’est pas la fin du monde non plus», a-t-il ajouté.