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Sortie de crise au Soudan: militaires et contestataires trouvent un premier consensus

Manifestants soudanais

Au Soudan, l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation et le conseil militaire ont repris les négociations mercredi 3 juillet à Khartoum. Sous la médiation de l’UA et de l’Ethiopie, le grand point de discorde a été vidé.

Trois généraux et cinq civils étaient autour de la table de négociation en compagnie des médiateurs. C’est une première reprise de langue entre les deux parties après les sanglantes répressions des manifestations de début juin. En effet, si la composition et le contrôle de la prochaine instance dirigeante de la transition semble être la pomme de discorde, les facilitateurs ont cette fois-ci trouvé une formule qui fait l’unanimité.

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Selon le dernier document déposé sur la table des deux rivaux, l’organe transitoire serait composé de sept militaires, sept civils issus de l’Alliance pour la Liberté et le Changement et d’un autre civil désigné par les deux camps. Un militaire devrait présider le Conseil souverain pendant 18 mois, avant de passer la main à un civil. Au total, la transition doit durer trois ans, précise le document cité par l’AFP. A Khartoum, l’on parle d’une petite victoire. Pour les contestataires, l’objectif est de poursuivre les négociations pour aboutir à un accord exhaustif de sortie de crise dans les 72h à venir. A ce stade, le mythe sur la succession d’Omar el-Béchir a désormais du plomb dans l’aile.

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