Un kidnapping a été opéré dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juillet 2019 dans la commune de Perere. Un gang de malfrat a fait irruption dans un campement de peulh et a enlevé le chef de famille et réclame 30 millions de francs avant de le libérer.
Les divorcés sociaux ont encore dicté leurs lois jeudi dernier à Perere. Cinq malfrats sont entrés par infraction dans un campement peulh de Sontou, a rapporté « Deeman radio ». Avec un zèle inouï, Ils ont défoncé la porte de la case d’Elhadj Imorou, un peulh de ladite localité menaçant ses épouses et ses enfants. Les malfrats lui ont demandé qu’il leur livre tout l’argent qui se trouverait dans sa chambre. La victime jure ne pas avoir de la liquidité dans sa chambre. Les ravisseurs ont voulu jeter leur dévolu sur la moto de leur victime. Mais ils piquent une grosse colère en remarquant qu’il s’agit d’une vieille moto. Ils se mettent alors à rouer de coups, leur victime en lui brisant les articulations avant de le ligoter des mains et des pieds. C’est alors que les ravisseurs le conduisent tel un bœuf avant de le transporter sur une moto, vers une destination inconnue. Dès le lever du jour, les malfrats ont joint un des frères de leur otage demandant une rançon de 30 millions de francs CFA. Le Chef de l’arrondissement informé mobilise la police de localité pour des enquêtes encore en cours et sans résultat.
Depuis quelques années, ces modes opératoires sont devenus fréquents dans cette région du nord du Bénin, en l’occurrence dans les zones forestières. Les ravisseurs demandent souvent des rançons allant de 2 à 30 millions.
