La Confédération Africaine de Football (CAF) est sortie de sa réserve et s’est expliquée sur le changement d’arbitre opéré lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations entre le Sénégal et l’Algérie. La CAF avait annoncé que l’arbitre camerounais, Alioum Neant allait diriger la partie en remplacement du Sud-Africain, Victor Gomes.
L’affaire a suscité beaucoup de réactions dans le rang des acteurs du foot. En effet, en moins de 36 heures de la finale de la CAN disputée vendredi dernier entre le Sénégal et l’Algérie, la commission des arbitres de la CAF avait annoncé le camerounais Alioum Neant comme arbitre central de la partie alors que quelques jours plutôt, l’instance africaine avait désigné le sifflet Sud-africain Victor Gomes comme le juge central du tournoi. Un changement assez étonnant, puisque la CAF avait même annoncé l’arbitre Sud-africain sur sa page Twitter avant de supprimer la publication.
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Acculé de toute part par des critiques, voire des soupçons, le président de la commission d’arbitrage de la CAF, Souleyman Waberi, a expliqué à BBC qu’il s’agissait en fait d’une simple bourde imputable au service de communication de l’instance. « La commission des arbitres n’avait pas nommé l’arbitre pour la finale de la CAF avant le match pour la 3e place. J’étais très choqué, comme tout le monde, de voir l’annonce sur Victor Gomes, sur les réseaux sociaux de la CAF. Dès que je l’ai vu, je suis allé voir Anthony Baffoe (secrétaire général adjoint de la Confédération Africaine de Football). Je lui ai demandé qui a donné le droit à la Cellule communication de faire une telle annonce ? Il était aussi surpris comme tout le monde », a raconté le Djiboutien. « Nous avons ensuite dû ordonner que ces tweets soient retirés de tous nos réseaux sociaux. Ce genre d’erreur ne devrait jamais se produire. Mais l’annonce de Gomes n’est jamais venue de la Commission des arbitres. Nous devons améliorer notre communication. Ce qui s’est passé n’est pas acceptable. Les gens ont le droit de nous critiquer pour cela », a concédé le dirigeant. Voila qui devrait mettre un terme aux commérages qui se racontent sur l’organisation africaine.