Politique

Bénin: que retenir du face à face Talon-Partis politiques

Sur invitation du président de la République Patrice Talon, 10 partis politiques étaient au palais de la Marina lundi 15 juillet dernier. Au menu des échanges, le statut juridique des partis politiques.

Lundi dernier, le chef de l’Etat Patrice Talon était face à la classe politique, si non, les partis qui n’ont pas pu participer aux joutes électorales dernières pour défaut de certificat de conformité dans la constitution de leur dossier. Au cours de la rencontre, il a été question de comment rendre légale les partis politiques existant au Bénin puisqu’aux yeux de la loi, aucun parti autre que l’Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) n’a d’instance légale. Pour le chef de l’exécutif, le but de ces échanges est de faire en sorte que les partis politiques soient légalisés, ou du moins ceux qu’il a convoqué car le dialogue qu’il veut engager, d’après les dires du membre du bureau politique du PCB, Gilbert Kouessi, c’est uniquement avec les partis politiques qui ont un statut juridique légal. Dans son intervention, le numéro 1 béninois a confié que quand il va convoquer la classe politique, c’est uniquement pour parler de la relecture des lois sur la réforme du système partisan à savoir le code électoral et la charte des partis politiques.

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Pour leur part, les partis politiques représentés à ces discussions ont indiqué qu’on ne saurait aller au « dialogue sans parler des problèmes qui se posent aujourd’hui au pays puisque le pays est en crise ». Pour eux, on ne saurait passer sous boisseau, les arrestations arbitraires, les violents incidents constatés dans les grandes villes du pays avec conséquences des pertes en vies humaines, la confiscation des libertés fondamentales. D’après Gilbert Kouessi, membre du PCB, ils ont fait savoir au chantre du « Nouveau Départ » qu’il y a des exigences à satisfaire avant tout dialogue. Lesquelles exigences passent par la libération des tous les prisonniers politiques, le retour au pays des exilés politiques, la suppression des lois liberticides et fratricides, et surtout, l’annulation du scrutin législatif controversé d’avril dernier et l’organisation de nouvelles élections ouvertes à tous.

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Il ressort donc de ces discussions que les protagonistes semblent camper sur leur position même s’il y a une mince avancée. L’octroi du certificat de conformité aux partis politiques qui ont fait la demande sera bientôt effectif.

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