Le président de la république Patrice Talon a invité dans la soirée du lundi 15 juillet, les partis politiques qui n’ont pas pu participer aux élections législatives dernières. Au terme de cette rencontre, le parti Union sociale libérale (Usl) a exprimé sa déception des discussions issues de la séance.
Le parti Union sociale libérale (Usl) de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon est un peu déçu de la rencontre tenue dans la soirée du lundi 15 juillet avec le président de la république Patrice Talon, séance à laquelle le parti a participé. Selon Fidèle Sonon, un des deux représentants de l’Usl à cette rencontre, ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient en répondant à l’appel du chef de l’Etat. « Le président de la république n’a pas été en mesure de dire à chaque parti, si vous faites ceci, nous allons vous donner le certificat. Je vous parle d’une certaine déception, c’est-à-dire, nous étions allés réfléchir avec le président de la république au déblocage alors que nous pensons qu’il suffit d’un geste administratif soit simplement de dire, écouter, venez chercher vos récépissés ou votre autorisation d’existence », a fait savoir le représentant du parti Usl au micro de Frissons Radio.
A en croire ce dernier, il ne s’agissait pas du début du dialogue annoncé par le président de la république et voulu par tout le monde. C’était juste la volonté du chef de l’Etat de rencontrer les partis ayant manifesté leur intention de se conformer aux nouvelles lois électorales notamment la charte des partis politiques et le code électoral. Et à l’issue de la séance, les partis concernés sont appelés à rencontrer le ministre de l’intérieur pour échanger sur la faisabilité d’obtenir leur existence juridique. A ce niveau, le parti Usl espère que les discussions avec le président Talon suffiraient pour régler la situation. « Si la séance que nous avons eu avec le président de la république pourrait suffire à l’administration publique, je dirais oui, mais si nous allons rentrer encore dans un autre processus de ‘’va et vient’’ je crains que l’Usl ne soit pas partant », a déclaré Fidèle Sonon.