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Bénin-Fête du 1er Août : le comité de soutien aux détenus et exilés politiques interpelle Patrice Talon

Patrice Talon, président de la République du Bénin

Lors de sa dernière sortie médiatique à la bourse du travail vendredi 26 juillet, le comité de soutien aux détenus et exilés politiques a interpellé le président de la République Patrice Talon sur le sort réservé à ces derniers. Le comité invite en cette veille de fête nationale, le chef de l’Etat à gracier tous les détenus politiques et à poser des actes concrets en vue de la décrispation de la crise politique.

Le comité de soutien aux détenus et exilés politiques était vendredi dernier à la bourse de travail. Face à la presse, les membres de ce regroupement politique ont réitéré leur plaidoyer à l’endroit du président de la République pour que des actions soient menées au profit non seulement de ces derniers mais plus encore à l’endroit de tous les victimes de la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois. En cette veille de la fête de l’accession du Bénin à la souveraineté nationale, le chef de l’Etat doit œuvrer à faire cesser les gémissements des béninoises et béninois victimes de cette crise, estiment-ils. «Nous ne pouvons pas rester sur un fond de mécontentent général pour aller à la fête nationale» a affirmé la présidente du Comité, Françoise Sossou-Holonou. Aux dires du comité, la décrispation de la crise doit passer entre autre par l’instauration de mesures favorables à un retour au pays des exilés politiques, la libération de tous les détenus puis un regard bienveillant à l’endroit des victimes des événements malheureux postélectoraux des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou et autres de ladite crise.

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Le comité regrette, qu’en dehors du levé du dispositif sécuritaire érigé aux encablures du domicile de l’ancien président Boni Yayi, aucune de ses revendications n’a été prise en compte. Pire, déplore-t-il, les arrestations arbitraires ont repris de plus belle. Les corps des morts par balle dans les affrontements après les législatives sont toujours gardés, des blessés sont en détention. Ce  climat malsain ne pourrait qu’enliser cette crise qui n’a que trop durer, a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, il demande au chef de l’exécutif de prendre une ordonnance d’amnistie des détenus et exilés politiques. Il exige que l’Etat accorde plus d’attention aux blessés pour les soins ; fasse toute la lumière sur les morts, remette les corps aux parents. Le comité demande enfin l’abrogation des lois contestées, objet de mécontentement dans le pays.

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