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Bénin – Dialogue politique: voici ce que pense l’ancien ministre Komi Koutché

Le gouvernement du Bénin, dans l’optique de résoudre la crise qui s’est installée depuis les législatives du 28 avril dernier, a initié une rencontre avec les partis politiques qui n’ont pas pu participer auxdites élections. Mais à la sortie de cette séance, certains partis ont exprimé leur déception des discussions qui ont été faites. Dans ce cadre, l’ancien ministre Komi Koutché, via sa page Facebook, a depuis l’exil lancé un appel au peuple et à toute l’opposition en leur rappelant le vrai sens de la lutte.

L’ancien ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Komi Koutché s’est prononcé sur les dernières actualités du pays. A travers sa page Facebook, il a rappelé le vrai sens de la lutte et a appelé toute l’opposition à la vigilance sur le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat. Selon lui, nul n’ignore les vertus du dialogue que toute la population appelle de tout son vœux, mais il va falloir être vigilant sur les conditions dudit dialogue. « Mais que vaut un semblant de dialogue qui n’est rien d’autre que le plan de la partie qui soumet le peuple à l’oppression ? Il est évident que, contrairement à ce que certains pensent, le challenge n’est pas seulement le retour des exilés et la libération de ceux qui sont déjà en prison », a fait savoir l’ancien ministre.

Pour l’ancien argentier national, il est actuellement question de se battre pour empêcher que les potentiels exilés et prisonniers que sont aujourd’hui ceux-là même qui se croient libres, ne le deviennent un jour car tout est favorable à cette éventualité dans le Bénin d’aujourd’hui. Selon ce dernier, cette lutte consiste aussi à se battre pour que le Béninois ne continue pas d’être en permanence sous la menace de la convocation d’une police et d’une justice politique pour peu qu’il décide d’exercer sa liberté d’expression, de choix et d’action. C’est pour cala l’ancien ministre de l’économie et des finances indique que la solution reste la résistance que le peuple souverain déjà méprisé doit cesser de voir comme une affaire uniquement d’une certaine classe politique. Car, à l’en croire la crise qui secoue le pays ne pourrait pas permettre de vite faire confiance aux dirigeants sur une certaine bonne foi. « Le Bénin a un problème de crise profonde de démocratie et ce sera illusoire de penser que ceux qui l’ont créés seront déjà si subitement nés de nouveau pour changer de paradigmes », a conclu l’ancien argentier.

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