Les villes de Tchaourou et de Savè situées dans le centre du Bénin ont été la scène de vives violences depuis quelques jours. Au cours de ces manifestations, plusieurs dégâts aussi bien matériels qu’humains ont été enregistrés de part et d’autre surtout dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin dernier.
Deux morts et sept blessés dans la commune de Savè. C’est le bilan qu’il fait pour le moment. En effet, les violences qui ont eu lieu dans le centre du Bénin précisément dans les communes de Tchaourou et Savè, ont occasionné nombres de dégâts. Des cas de décès ainsi que des blessés graves ont été enregistrés dans la ville de Savè. Selon le maire de la commune de Savè, Timothée Biaou, au moment où les policiers tentaient de dégager les Barrières qui ont été placées sur la voie pour rétablir la circulation, il y a eu des échanges de tirs et c’est ce qui a causé des décès et blessés. « Il y a des individus non identifiables qui ont posé des barrières empêchant la circulation et, lors du dégagement de ces barrages, les forces de l’ordre ont échangé des tirs avec ces individus embusqués. Et il y a eu des balles perdues et certains en sont morts. C’est à ce moment qu’il y a eu des blessés et des morts. Il y a eu sept blessés et deux morts… », a déclaré Timothée Biaou au micro de RFI avant de préciser que les parents ont dû négocier avec les forces de l’ordre afin de pouvoir enterrer les défunts.
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Des assaillants recrutés à grand frais…
Dans un point de presse tenu le samedi 15 juin 2019, le colonel Spéro Gouchola, Conseiller Technique à la sécurité du ministère de l’intérieur a fait savoir que le cadre de leur mission républicaine de maintien de l’ordre public et de garantie de la libre circulation des personnes et des biens, les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont été, dans la nuit de ce même vendredi 14 au samedi 15 juin 2019, la cible de tirs nourris auxquels ils ont riposté dans les localités de Tchaourou et Savè tuant ainsi des assaillants. « D’après les informations recueillies auprès des populations, ces assaillants seraient des chasseurs hébergés dans des villages frontaliers (…) et sont recrutés à grands frais dans un pays voisin pour venir commettre des troubles et forfaits sur notre territoire », a précisé le colonel Ogouchola avant d’ajouter qu’à ce jour, on dénombre une cinquantaine de blessés parmi les agents des Forces de Défense et de Sécurité, dont dix (10) cas graves.
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Toutefois, il est à noter que l’intervention des forces de l’ordre a permis de rétablir la circulation dans les deux sens entre Savè et Parakou et ceci, dans l’après-midi de ce samedi.
