A moins d’un mois après sa réélection à la tête de l’Afrique du sud, le président Cyril Ramaphosa est visé par une enquête. Mercredi 12 juin, la présidence du pays a confirmé qu’une enquête de la médiatrice est ouverte sur les cas de mauvaise administration au sommet de l’Etat ou mauvaise gestion de l’argent public.
A LIRE AUSSI: Afrique du Sud: Cyril Ramaphosa forme un gouvernement paritaire homme-femme
Réélu en mai dernier, Cyril Ramaphosa fait l’objet d’une enquête dirigée par la médiatrice de la République. En effet, pour financer sa campagne pour la présidence du parti du Congrès national africain (ANC) en 2017, M. Rampahosa aurait bénéficié d’un don de 500.000 rands soit près de 19 679.000F d’une compagnie privée. L’Alliance Démocratique, la principale formation d’opposition était montée au créneau pour réclamer l’ouverture d’une enquête sur cette question, qui représente, selon la médiatrice, «une violation du code d’éthique » imposée aux membres de l’exécutif.
Arrivé au pouvoir après avoir contraint Jacob Zuma à la démission en février 2018, l’actuel président du pays arc-en-ciel est trempé dans une affaire de pot-de-vin qui enfreint au code d’éthique sa fonction présidentielle. Selon Koaci.com, le successeur de Zuma est sommé de s’expliquer dans un rapport avant le 21 juin sur les dons provenant de Bosasa, une société qui avait déjà eu des démêlés avec l’ancien président. Si l’homme avait promis lutter contre la corruption lors de sa campagne électorale, il serait déjà attaqué par le « virus Zuma » si les conclusions de l’enquête ne sont pas favorables.