Devant les étudiants congolais jeudi 6 juin dernier, le chef de file de l’opposition congolaise Martin Fayulu a expliqué que le pays a perdu se souveraineté depuis que les hommes politiques se sont alliés aux forces extérieures pour empêcher le peuple de décider par lui-même. Celui qui se réclame toujours être le président démocratiquement élu et entend multiplier les sorties pour sensibiliser la génération future sur les enjeux politique de son pays. « Pourquoi depuis 1960 certaines forces extérieures refusent au peuple congolais de jouir des élections démocratiques. De Joseph Désiré Mobutu à Joseph Kabila, tous ont bénéficié de ces forces extérieures. Félix a accepté de porter un masque », a expliqué Fayulu aux étudiants, accompagné par Eve Bazaiba et Adolphe Muzito. L’homme a initié depuis peu des échanges avec les différentes couches de son pays. Jeudi, les échanges avaient porté sur le thème : Crise de légitimité en RDC : Causes et effets».
A lire aussi : Bénin: empêché de rendre visite à Boni Yayi, Nicéphore Soglo enclenche une procédure d’urgence
Pour Martin Fayulu, le président Félix Tshisékédi n’est pas le président de la RDC et ne le sera pas parce qu’il n’a pas l’onction du peuple. « Il n’a pas l’onction du peuple, on ne peut pas continuer avec cette crise de légitimité, on doit l’arrêter. C’est pour cela, j’ai dit à Monsieur Tshisekedi qu’il doit démissionner. C’est pourquoi, je dis (…) qu’il doit divorcer de Kabila. Le peuple ne l’a pas élu et il n’a pas cette onction là », a déclaré le candidat malheureux aux élections présidentielles du 30 décembre 2018.
A lire aussi : Guy Mitokpè – Supposé refus d’être auditionné: voici la vérité des faits
Si Martin Fayulu reste campé sur sa position, ce n’est pas le cas de certains membres de sa famille politique la LAMUKA. C’est le cas par exemple du coordonnateur actuel dudit parti Moïse Katumbi qui a annoncé pour bientôt une rencontre entre les membres de la coalition et Félix Tshisekedi.
