Fermer

Liberia: grande marche de protestation contre le régime de Georges Weah

Georges Weah, président du Libéria

Plus d’un an après son élection, le président Georges Weah rencontre une première résistance. Ce vendredi 7 juin, une grande manifestation contre sa gouvernance aura lieu à Monrovia, la capitale Libérienne.

Réunis au sein du Conseil des patriotes, les principales figures de l’opposition, des acteurs de la société civile et des syndicalistes ont appelés les libériens à descendre massivement dans les rues pour protester contre la « mauvaise gouvernance » du président Weah venu au pouvoir avec un programme très social. Qu’est-ce qui donc n’a pas marché ? La situation économique du pays reste au cœur de cette descente. Au-delà, la mauvaise gouvernance, la corruption et la situation financière des populations. En effet, l’économie souffre de la chute des cours des matières premières, mais aussi d’opérations monétaires opaques et de possibles détournements révélés par plusieurs rapports internationaux dont d’autres datent du régime de l’ex présidente Ellen Johnson Sirleaf.

Pour le député de l’opposition, Yekeh Kolubah,  « le taux de change est au plus haut, il atteint 200 dollars américains pour un dollar libérien. Le coût de la vie est très élevé ». En réponse à cette accusation, le pouvoir Weah par la voix de son ministre de l’information donne la version des faits. « Plusieurs responsables de la Banque centrale ont déjà été mis aux arrêts, dont le fils de l’ancienne présidente Ellen Johnson Sirleaf, et un audit commandé par le chef de l’État », contredit l’autorité ministérielle, Eugene Nagbe. Pour lui, la situation actuelle du pays résulte de la mauvaise gouvernance des gouvernants d’hier devenus opposants aujourd’hui. Cette marche très attendue à Monrovia constitue un premier test pour le chef du gouvernement Libérien, l’ancien footballeur et seul Ballon d’Or africain, Georges Weah. Maintenant s’ouvre la véritable ère politique au Liberia.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page