Ce vendredi 7 juin, au lendemain de son interpellation à Paris, le président de la Confédération africaine de football (CAF), est ressorti libre de sa garde à vue, sans poursuite à ce stade.
Le patron du football africain retrouve sa liberté à en croire Rfi citant le procureur de Marseille. Soupçonné de corruption par l’ancien secrétaire de la CAF, le président Ahmad Ahmad avait été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille le 28 mai, notamment pour association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux, a précisé le procureur Xavier Tarabeux.
L’enquête porte sur la rupture par la CAF, peu après sa signature en décembre 2017, d’un contrat avec Puma pour la fourniture d’équipements destinés notamment à habiller les 580 volontaires du Championnat d’Afrique des nations 2018, épreuve réservée aux joueurs africains évoluant sur le continent. Dans cette affaire révélée jeudi, Puma, après cette rupture présumée du contrat de façon unilatérale, « a demandé une compensation de 100.000 dollars, mais la CAF n’a pas payé la somme », a exposé à l’AFP Amr Fahmy, l’ex-secrétaire général de l’institution. Désormais, la commission d’éthique de la FIFA pourrait se saisir du dossier. Ainsi commencent les ennuis judiciaires pour le successeur de Issa Ayatou, dont les différents mandats à la tête de l’instance faîtière de football africain ont été parsemés par des scandales de corruption.
