Dans une longue entrevue accordée au magazine panafricain Jeune Afrique, l’ancien président de l’Assemblée nationale Bruno Amoussou est revenu sur les dossiers brûlants de l’actualité nationale de ces derniers mois. De l’organisation d’élections législatives exclusives aux partis d’opposition aux violences postélectorales en passant par le cas des anciens président Yayi Boni et Nicéphore Soglo le Dadje national a passé au peigne fin l’actualité nationale.
Pour ce qui est des cas des anciens ex chefs d’Etat, le président de l’Union Progressiste (UP) impute le non participation des partis politiques surtout de l’opposition aux joutes électorales du 28 avril dernier aux deux figures de proue de la résistance au pouvoir de Patrice Talon. A l’en croire, Boni Yayi et Nicéphore Soglo auraient provoqué la crise institutionnelle afin de venir jouer aux sapeurs pompiers et ainsi s’attirer toutes les gloires. « …Sans eux, l’opposition aurait participé aux élections. Ils ont tout fait pour provoquer la crise institutionnelle afin de contraindre le chef de l’Etat a organisé des assises nationales. Ce qui les aurait remis au centre du jeu », a déclaré Bruno Amoussou. Selon ses dires, les deux anciens présidents ont berné le peuple en lui faisant croire qu’ils défendent sa cause alors qu’ils servent leurs propres intérêts. « Soglo se bat pour que son fils Léhady en exil depuis 2017 puisse rentrer au pays alors que Yayi ne cherche qu’à reconquérir le pouvoir », a-t-il affirmé.
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Pour le « Renard de Djakotomey », l’opposition réunie en force de la « Résistance » doit se démarquer des anciens présidents si elle espère vraiment trouver une solution à cette crise politique. A l’en croire, Boni Yayi et Nicéphore Soglo se cachent derrière leur titre d’ancien président de la République pour induire l’opposition en erreur. C’est pourquoi, il faut que les « autres membres de l’opposition prennent leurs distances avec eux », a-t-il conseillé.
