Refusé d’être auditionné par le juge d’instruction de première instance de Cotonou dans le cadre des manifestations postélectorales évoquant comme raison des soucis de santé, l’ancien président de la République Boni Yayi serait enclin à être écouté par le juge Aubert Kodjo mais sous condition. C’est ce qu’a indiqué l’avocat de l’ex chef d’Etat sur SIKKA TV mercredi 12 juin 2019.
C’est le plus gros scoop de la journée du mercredi dernier. Yayi Boni a décidé de se rendre lui-même au cabinet du juge d’instruction pour se faire écouter dans le cadre du dossier « COTO/2019RP/02285-CAB4/2019/41 « dans le cadre des violents incidents survenus les 1er et 2 mai à Cadjèhoun. C’est en tout ce qu’a indiqué son avocat Me Kato Attita mercredi sur les chaînes de SIKKA TV qui mentionne toutefois que son client a posé une condition sine qua none pour que cela soit effective. « Boni Yayi a dit ceci : qu’on me laisse me soigner, que je recouvre ma santé. J’irai moi-même dans le bureau du juge, il n’a plus besoin de venir à moi. Il m’a déjà fait l’honneur d’être venu chez moi. Mais la prochaine fois, si on me laisse me soigner, je vais lui demander de rester dans son bureau et je viendrai moi-même dans son bureau », a rapporté Kato Atita sur Sikka TV.
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L’avocat conseil du président des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) est également revenu sur l’audition manquée du juge Aubert Kodjo au domicile du natif de Tchaourou. Pour lui, au-delà du certificat médical qui démontre que Boni Yayi n’est pas actuellement dans les conditions sanitaires qu’il faut pour être soumise à une série de questions, il y a également d’autres aspects du sujet, liés à la procédure qui paraissent flous à ses yeux. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il a introduit un appel suspensif.