Politique

Bénin – Violences post-électorales: Nicéphore Soglo encore empêché de rendre visite à Boni Yayi (communiqué)

L’ancien président Nicéphore Soglo s’est à nouveau vu refuser l’accès au domicile de Boni Yayi assigné à résidence depuis les violents incidents survenus à Cotonou début mai, a-t-on appris ce jour auprès de la cellule de communication de l’ex chef d’Etat. C’est le énième revers du président d’honneur de la Renaissance du  Bénin (RB) dans sa tentative de rendre visite à l’ancien locataire de la Marina.

Visiblement, les jours passent et se ressemblent pour l’ancien président Boni Yayi. Confiné dans sa résidence depuis les violents incidents survenus les 1er et 2 mai à Cadjèhoun, l’ex-chef d’Etat est interdit de toute visite, pas même de ses proches. Un important dispositif sécuritaire est même érigé aux encablures de sa résidence. C’est contre cette barrière que s’est encore buté l’ancien président Nicéphore Soglo. En effet, dans un communiqué publié ce jour, sa cellule de communication a indiqué qu’il  « s’est heurté à l’impressionnant dispositif dressé par des hommes en uniforme sur les lieux empêchant l’accès dudit domicile au quartier Cadjèhoun de Cotonou», lundi dernier. Tout en prenant acte de ce énième refus, il a indiqué qu’il rendra fidèlement compte à ses pairs de la coalition pour l’Afrique qui l’ont mandaté dans le cadre des initiatives en vue d’une sortie de crise. Toutefois, Nicéphore Soglo fait remarquer que «le renouveau démocratique mérite mieux que le désolant spectacle auquel nous nous livrons actuellement en face du monde avec déjà plusieurs enfants de ce pays tués dans des affrontements impliquant l’armée nationale». Selon le communiqué, les soulèvements  populaires constatés un peu partout dans le pays ainsi que le rejet des populations de ce que tout «le monde appelle désormais un recul démocratique sans précédent témoignent de la résistance contre ce projet néfaste pour la démocratie dans notre pays et dans toute l’Afrique». C’est pourquoi le président Soglo rappelle au gouvernement sa responsabilité à garantir le respect des libertés individuelles et surtout la paix dans le pays. Il l’invite donc à lever «toutes les restrictions décrétées sans jugement à l’endroit du président Yayi Boni».

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