Politique

Bénin – Violences post-électorales : Guy Mitokpè au secours de Boni Yayi

A travers un message posté sur sa page Facebook, l’ancien secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir (RE) Guy Mitokpè a tenu à situer l’origine de la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. L’homme estime que l’ancien président Boni Yayi n’y est pour rien dans les violences postélectorales et que le véritable responsable n’est autre que la 8è législature installée sur fond de contestation.

Après quelques jours d’absence, Guy Mitokpè a renoué avec son exercice habituel. En effet, l’ancien député a publié mercredi sur sa page Facebook un message en guise de soutien à l’ancien président Boni Yayi assigné à résidence depuis les violents incidents survenus les 1er et 2 mai à Cotonou. Pour Guy Mitokpè, l’ex chef d’Etat n’y est pour rien dans les violences post-électorales que connait le pays depuis plusieurs semaines. A l’en croire, l’actuel législature serait la cause de tous ceux dont on assiste au lendemain des législatives de 2019. « (…) l’origine de ce mal, que subit notre pays, c’est ce parlement de la honte, ce parlement du sang, ces Députés nommés. L’origine du mal, c‘est la prise en otage du Parlement, c’est le refus d’organiser des élections inclusives », croit savoir l’ancien député.

A ses dires, ce qui se passe dans le pays sort de l’entendement. Il en veut pour preuve, la sinistrose, la psychose, le commerce de la peur, de l’enlèvement qui sont devenus monnaie courante dans le pays autrefois considéré comme un havre de paix. « Notre pays est au bord du chaos… Nos vaillants jeunes sont arrêtés sans autres formes de procédure. Nos villes sont réprimées dans le sang », fait-il savoir avant de s’attarder sur le cas du président des FCBE. « L’ancien Président de la République Boni YAYI est séquestré à son domicile et selon les dires du Procureur ce mardi 18 juin 2019, des mesures coercitives lui seront appliquées (quand, comment, pourquoi, par qui?). On  en sait rien pour l’instant», confie-t-il.

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Cependant, l’ancien élu de la 16è circonscription électorale refuse de jeter l’éponge. Il entend continuer la résistance jusqu’à la « restauration des valeurs qui fonde cette démocratie, notre démocratie ». « (…) nous continuerons, les mains nues, de résister. Nous sommes des Résistants. Nous sommes de ceux qui refusent la destruction de l’héritage de nos pères. Nous ne devons ni jeter l’éponge, ni capituler. Nos revendications sont légitimes, démocratiques et patriotiques », a-t-il dit avant d’inviter la communauté internationale à ne pas rester attentiste à la situation délétère que traverse le pays.

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