Dans un communiqué en date du jeudi 13 juin 2019, le Parti Communiste du Bénin (PCB) condamne les violents incidents survenus à Tchaourou ces trois derniers jours.
La situation presque chaotique qui a prévalu à Tchaourou ces derniers jours après que les forces de l’ordre aient arrêté trois jeunes gens dans le cadre des violences électorales est à déplorer avec la dernière rigueur. Des incidents d’une violence inouïe avec comme conséquence d’importants dégâts matériels et des blessés graves. Si hier dans l’après midi, le calme est revenu grâce à l’intervention de l’armée qui a réussi à prendre le contrôle de la situation, le bilan est très lourd surtout en dégâts matériels.
Une situation déplorable que condamne le Parti Communiste du Bénin (PCB). En effet, à travers un communiqué rendu public jeudi 13 juin, le parti a exprimé ses vives inquiétudes sur la situation très tendue à Tchaourou et craint que cela ne se répercute sur les communes voisines. Pour eux, rien de tout ceci ne serait arrivé si l’ancien président qui est originaire de cette commune n’est pas « maintenu illégalement en résidence surveillée »
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Dans leur déclaration, ils fustigent « le siège militaire insupportable » que subissent les populations de Tchaourou. Abordant les tirs à balles réelles, les cas de blessés graves, le PCB exige expressément le retrait de toutes les forces de l’ordre stationnées dans les artères de la ville.
Hier jeudi, un contingent de détachement militaires est dépêché sur les lieux pour libérer les voies bloquées par des manifestants et ramener la paix. Une situation qui inquiète le PCB surtout que d’autres incidents ont été aussi signalés à Savè. C’est pourquoi, il demande au numéro 1 béninois de mettre fin à cette situation qui met à mal la quiétude des populations de Tchaourou.
