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Bénin: Nourou Dine Saka Saleh, « l’opposant tchigan » a encore parlé

Nourou Dine Saka Saleh

Les malheureux événements survenus la semaine dernière à Tchaourou et à Savè a été diversement appréciés. Que ce soit de la classe politique ou de la société civile, chacun y est allé de son commentaire. C’est à cet exercice que s’est aussi  adonné Nourou Dine Saka Saleh. C’est à travers un message posté sur sa page Facebook

Nourou Dine Saka Saleh, «  l’opposant Tchigan » a encore frappé. Fidèle à son registre habituel, l’homme dans un franc parlé n’a pas hésité à dire ses quatre vérités à la classe politique. Au menu de cette sortie, les violents incidents survenus dans le nord du pays la semaine dernière. En effet, la semaine dernière, la commune de Tchaourou et de Savè ont été le théâtre d’un incident d’une extrême violence où on a déploré au moins un mort et plusieurs blessés graves sans compter d’importants dégâts matériels. Même si le calme est revenu surtout avec la détermination de la police Républicaine aidée par l’armée, cela ne rassure pas Nourou Dine Saka Saleh. Pour lui, ces incidents sont le signe annonciateur d’un événement plus grand. Déplorant ce qui s’est passé dans le nord du pays, il a regretté qu’on n’avait pas pris au sérieux ses avertissements quant il prévenait qu’il y aurait des risques d’explosion et a donné des solutions pour l’éviter.

Mais le mal est déjà fait et la seule question qu’on est en droit de se poser est de savoir comment faire pour endiguer définitivement cette tension sociale. C’est pourquoi, le juriste propose une solution unique mais fiable pour sortir de cette crise qu’il qualifie de « crise humaine ». Et la solution que propose l’opposant tchigan est la voie référendaire. « Le Président de la République peut par ce biais montrer sa bonne foi », a-t-il écrit sur sa page Facebook. Pour lui, la loi confère au président de la République un référendum sur « l’organisation des pouvoirs publics ». C’est pourquoi, il invite le chef de l’Etat a activé cette procédure. Une seule question suffit, a-t-il ajouté. « La 8eme législature doit-elle être dissoute ? Oui / Non. (…) Si le peuple dit Oui, le germe de la crise est dissout. Si le peuple dit Non, les légitimités du Président et de son Parlement sont renforcées », a-t-il dit.

Tout en estimant que c’est la condition sine qua none pour une sortie définitive de cette crise sociopolitique qui n’a que trop duré, il a indiqué qu’il a foi que « le Président de la République ne peut craindre de consulter son peuple, qui lui a conféré 83 députés le 28 avril 2019 ».

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