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Bénin – Levée du siège du domicile de Boni Yayi: les nouvelles exigences du Parti FCBE

La levée du siège de la résidence de l’ancien président Boni Yayi continue de susciter de vives réactions au sein de la classe politique. Samedi 22 juin dernier, c’est le Bureau Exécutif National (BEN) du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) qui a également donné son appréciation sur le sujet.

A travers un communiqué rendu public samedi 22 juin 2019, le parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) se réjouit de la levée du dispositif sécuritaire érigée au domicile de leur leader, l’ancien président Boni. Cependant, il indique que cette levée ne saurait détourner les militants et tout le peuple du combat qu’ils mènent pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. Lesquels restauration passe par, ont-ils dit, l’annulation du scrutin législatif du 28 avril dernier et l’organisation d’une nouvelle élection ouvertes à tous les partis qui en feront la demande. « Pour le parti FCBE, la libération du domicile du Président Boni YAYI est une victoire de tout le peuple béninois qui doit motiver encore davantage les forces démocratiques à resserrer leurs rangs pour exiger du pouvoir de la rupture la restauration de l’état de droit dans notre pays », peut-on lire dans le communiqué.

Pour ce qui est des violences postélectorales dont les sanglants affrontements entre forces de l’ordre et chasseurs à Tchaourou, le Bureau Exécutif National (BEN) du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) déplore les évènements malheureux dont les pertes en vies humaines enregistrées depuis le début de la crise. Pour eux, seul le gouvernement et son chef sont responsables de tout ce qui arrive dans le pays. Ces incidents meurtriers ne doivent pas être passés sous silence, c’est pourquoi le parti exige l’ouverture d’une enquête internationale pour situer les responsabilités. Aussi, demande-t-ils au gouvernement :

 

–             La libération sans délai de toutes les personnes arrêtées injustement après les événements des 1er et 02 mai 2019.

 

–             La libération de tous les autres détenus politiques.

 

–             Le retour de tous les exilés politiques.

 

–             L’organisation des assises nationales en vue de l’abrogation des lois scélérates et la reprise des élections législatives.

C’est dans la prise en compte de ces exigences que notre pays retrouvera son titre de pionnier de la démocratie en Afrique, ont-ils indiqué. C’est pourquoi, ils exhortent  « toutes les forces politiques de l’opposition à poursuivre la résistance pour la libération de notre peuple et la sauvegarde des acquis de l’historique conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990»

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