La présidente de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), Godline Agbidinoukoun n’est plus libre de ses mouvements. Elle est dans les mains des éléments de la police républicaine pour une affaire la concernant. Toute chose qui a poussé le CCF à la suspendre de ses fonctions de présidentes.
Sale temps pour Godline Agbidinoukoun, présidente du Bureau exécutif fédéral de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB). Celle-ci se trouve en garde à vue depuis la journée du samedi 1er juin, rapporte le quotidien Le Matinal. Le Conseil central fédéral (CCF) étant l’organe de contrôle du Bureau exécutif fédéral de la fédération ayant appris l’information, a vite pris ses responsabilités en prenant la décision de la suspendre de ses fonctions. Ainsi, selon la décision du CCF rendue publique ce dimanche 2 juin 2019 en son article 2, le premier vice-président assurera l’intérim conformément aux dispositions de la stratification de la FNEB.
Même si les vraies raisons de l’interpellation de Godline Agbidinoukoun ne sont pas officiellement connues, le quotidien indique qu’elle a créé une entreprise avec laquelle elle prend des marchés jamais exécutés mais pour desquels des fonds sont encaissés. Ce qui aurait conduit à une plainte déposée contre elle pour « abus de confiance ». Des actes qui décrédibilisent de plus en plus les responsables d’étudiants devant les autorités. Ces dernières qui cherchaient les moyens de supprimer les organisations estudiantines auront désormais une raison de plus pour poursuivre les reformes dans ce sens.