Artisan de la rupture depuis quelques années, l’ancien ministre de l’alphabétisation Roger Gbégnonvi ne laisse pas une occasion pour clamer les biens fondés des nombreuses réformes initiées par le président de la République Patrice Talon. Sur l’émission Sans Langue de Bois de Soleil FM, l’homme s’est encore adonné à son exercice favori
Roger Gbénonvi est certainement plus que jamais conquis par les réformes du pouvoir en place. Et l’homme ne manque jamais une occasion pour en parler. Reçu dimanche 23 juin sur l’émission Sans Langue de Bois sur Soleil FM, l’universitaire a indiqué que c’est le refus d’accepter ces réformes indispensable au décollage du Bénin qui est à la base de tout ce ce dont on assiste actuellement dans le pays. Cependant, exhorte-il, cela ne doit pas émousser la volonté du chef de l’Etat qui doit aller au bout des ces réformes salvatrices puisque « le Bénin a besoin d’être réformé ». « Lorsqu’on ne réforme pas au moment où il faut. Lorsqu’on ne réforme pas au fur et à mesure, il arrive que la baraque se casse », a-t-il ajouté.
Prenant l’exemple sur l’ex Union Soviétique, il a expliqué que ce qui a causé la mort de ce système, c’est que les dirigeants n’ont pas été courageux de faire des réformes structurantes. Ce qu’il ne veut pas pour son pays dont il dit qu’il est resté intact tel qu’il était avec deux millions d’habitants. Alors que le Bénin a déjà franchi la barre des 11 millions d’habitants. Et en tant que tel, il a besoin d’être réformé même s’il est difficile, a indiqué l’universitaire. « Il n’y a pas de réforme sans douleurs », a-t-il conclu.
Une réforme appelée à un avenir se fait de façon participative et en s’assurant de son bien fondé pour tous .
Si vous en ignorez le bien-fondé et le fait que cette réforme soit dans les tuyaux de longue date, mais jamais mise en branle par manque de courage poilitique, alors cela est bien dommage…