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Bénin – Grossesses en milieu scolaire: le département de l’Ouémé en tête en 2018-2019

Au Bénin, malgré les efforts fournis par les autorités dans le domaine éducatif en organisant des sensibilisations sur la santé sexuelle dans les collèges, les cas de grossesses en milieux scolaire persistent toujours. Ainsi, au cours de cette année scolaire 2018-2019, 1.122 cas ont été enregistrés sur le plan national avec, le département de l’Ouémé reconnu comme celui ayant enregistré le taux plus élevé.

Sur les 1.122 cas de grossesses qui ont été enregistrés au cours de l’année scolaire 2018-2019, les collèges du  département de l’Ouémé sont ceux qui ont le nombre élevé avec 227 cas de grossesses sur 59.197 filles inscrites dans ce département. Ainsi se présente la fiche publiée par les services du ministère en charge de l’enseignement secondaire. Selon ces statistiques, sur le plan national, 1.122 filles sont tombées enceintes sur les 290.845 inscrites dans les collèges au cours de l’année 2018-2019. Ainsi dans le classement des départements, l’Ouémé vient en première position avec 227 cas de grossesses sur 59.197 filles inscrites. Il est suivi par le département des Collines,  deuxième avec 170 cas sur 21.666 inscrites. Viennent ensuite les départements du Littoral avec 159 cas, l’Atlantique (123), le Borgou (112), l’Atacora (74) et la Donga (68).

A ces départements s’ajoutent le Mono (57), le Zou (49) et Plateau (45). L’Alibori et le Couffo viennent en dernière position et enregistrent les plus faibles taux de grossesses avec respectivement 19 cas sur 10 677 inscrites et 19 également sur 12 976 filles. Cette fiche qui a été publiée précise que parmi les auteurs de ces grossesses, on dénombre 07 enseignants, 185 élèves et 930 autres.

Même si le taux de grossesses en milieux scolaire a considérablement baissé comparativement aux années antérieures où le Bénin a enregistré 3045 et 2912 cas de grossesses respectivement en 2016-2017 et 2017-2018, il faut reconnaître que beaucoup d’efforts restent à fournir par les autorités gouvernementales. Les sensibilisations doivent se multiplier et les auteurs de ces actes doivent être sanctionnés afin qu’on en finisse avec ce phénomène qui gangrène la société.

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