L’ancien président de la république Boni Yayi n’est visiblement pas au bout de ses peines. Pour cause, le procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Elonm Mario Metonou a annoncé dans un point de presse organisé mardi 18 juin 2019, que des mesures contraignantes seront désormais prises à l’encontre de l’ex-président.
Dans son point de presse du mardi 18 juin 2019, le procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Metonou, a fait savoir que des interrogations et des pièces au dossier concernant les violences des 1er et 2 mai dernier à Cotonou, indiquent une implication personnelle de l’ancien président de la république Boni Yayi. Dans ce cadre, deux convocations ont été adressées à l’ancien chef d’Etat respectivement les 7 et 12 juin 2019 en vue de son audition avec transport du juge à son domicile, Aubert Kodjo sans pour autant pouvoir le rencontrer.
Selon le procureur Metonou, les raisons évoquées par les avocats de Boni Yayi étaient que son état de santé était fragilisé. Pour cela, il a été indiqué au juge par son avocat que l’ancien président Yayi envisagerait se rendre à l’étranger dès le 13 Juin 2019 pour y subir des examens médicaux et sollicitait par conséquent un report de son audition à une date indéterminée. Face à cet état de chose considéré comme un « refus d’audition », le procureur annonce des mesures à l’encontre de l’ex-chef d’Etat. « Le refus de Boni Yayi de se prêter aux questions du juge d’instruction, en dépit de la prévenance et de la délicatesse observée à son égard, a conduit à présent le juge à envisager à son encontre la mise en œuvre de mesures coercitives », a précisé le procureur Metonou.
