Dans un post sur sa page Facebook ce mercredi 5 juin 2019, le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir (RE) Guy Mitokpè a expliqué que les conditions pour un dialogue clamé par tous n’étaient pas réunies. L’ancien député estime qu’entamer des pourparlers avec la classe politique dans cette situation confuse ne serait que pure plaisanterie.
Les jours passent et se ressemblent pour l’opposition. A chaque fois, le même refrain : annulation de la législature en cours et l’organisation de nouvelles élections ouvertes à tous. C’est à cet exercice que s’est encore livré le secrétaire général du RE. En effet, dans une publication diffusée sur sa page Facebook ce mercredi, l’ancien député a expliqué que l’appel au dialogue souhaité par le président Talon ne peut avoir lieu sans que certaines conditions préalables ne soient réunies. Pour lui, « le plus urgent, ce n’est pas un dialogue dans un contexte de confusion » mais de poser les balises pour des échanges directs et constructifs tant clamés par tous.
Ainsi, la résistance au pouvoir de Patrice Talon ne se retrouve pas dans ses pourparlers souhaités par le chef de l’Etat sous ce ciel nuageux. Aux dires du bras droit de Candide Azannaï, « toute initiative de dialogue, qui ne passe pas par la restauration de nos acquis démocratiques, qui ne nous permet pas de faire la lumière sur les tueries du 1er et 2 mai 2019, qui ne dénonce pas le coup d’État institutionnel, ne sera que pure plaisanterie ». «…nous n’en avons pas besoin », a martelé l’ancien élu de la 16è circonscription électorale.
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Voilà qui vient sans doute signifier au numéro 1 béninois que son geste à l’endroit de l’opposition lors de son échange avec le corps diplomatique n’a pas calmé les principaux concernés. Aux dernières nouvelles, on apprend que les leaders de l’opposition sont ce jour en conclave pour discuter des sujets qui feront l’objet de leur prochaine sortie médiatique.