En conférence de presse ce jeudi 27 juin 2019 au siège de son parti à Cotonou, le président de Restaurer l’Espoir (RE) a abordé les dossiers brûlants de l’actualité nationale notamment la crise politique qui prévaut dans le pays depuis plus de deux mois.
Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azannaï a tenu dans l’après midi de ce jeudi 27 juin 2019 une conférence au siège de son parti à Cotonou. Au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, l’homme politique a donné sa lecture de la crise politique que traverse actuellement le pays. Pour Candide Azannaï, il n’y a plus rien à négocier avec le président de la République Patrice Talon si ce n’est exiger son départ. Selon ses dires, le chef de l’Etat aurait enclenché lui-même la situation délétère qui secoue le pays pour venir après jouer aux sapeurs pompiers. « On ne discute pas avec un dictateur. Il n’y a rien à discuter avec Talon si ce n’est son départ », dit-il. L’ancien ministre de la défense nationale a indiqué que l’heure est arrivée pour désobéir tel que l’article 66 de la Constitution du Bénin le concède. « Tout ce qui se passait était de l’actualité. Maintenant, nous allons mener la lutte jusque dans leur maison.(…) Avec ou sans autorisation, nous allons marcher et je prendrai le devant de cette marche », fait-t-il savoir.
Premier artisan de la résistance au pouvoir de Patrice Talon, l’ancien membre de l’Union fait la Nation (UN) a invité l’ensemble des forces vives de la nation à rester mobilisé et à se tenir prêt.
