Sur Radio France Internationale (RFI) cet après-midi, le président du groupe parlementaire Bloc Républicain Jean-Michel Abimbola s’est prononcé sur les dossiers chauds de l’actualité nationale notamment la levée du dispositif sécuritaire au domicile de l’ancien président Boni Yayi ainsi que l’annulation du scrutin législatif du 28 avril dernier réclamée par l’opposition.
A l’instar des acteurs politiques de l’opposition, la mouvance au pouvoir se réjouie aussi de la levée du siège devant la maison de l’ancien président confiné chez lui pendant plusieurs semaines. C’est du moins ce qu’a indiqué le président du groupe parlementaire Bloc Républicain. En effet, au micro de RFI cet après midi, le député du Bloc Républicain a félicité l’ensemble des acteurs qui ont contribué au dénouement de cette situation. « (…) c’est heureux que le président Yayi Boni ait pu partir comme il le souhaitait pour aller se faire soigner. C’était l’apogée de la crise qui a été dénouée grâce à l’intervention des rois, sages et notables de Tchaourou », a confié Abimbola qui a décerné un satisfecit au génie béninois qui arrive toujours à régler les différends politiques de manière pacifique.
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L’homme s’est également prononcé sur les conditions fixées par les leaders de l’opposition pour une sortie de crise. Lesquelles conditions passent par l’annulation du scrutin législatif controversé de 2019 et l’organisation de nouvelles élections législatives ouverte à tous. Des exigences jugées irréalisable par l’élu de la 21è circonscription électorale. L’ancien membre des FCBE n’arrive pas à comprendre pourquoi les opposants au régime de Patrice Talon refusent de regarder la vérité en face. « On peut comprendre que pour des positions politiciennes cette opposition continue de réclamer l’impossible, mais les élections ont eu lieu conformément à la loi », a-t-il rappelé. Toutefois, le représentant du peuple reconnait que les béninois ne se parlent pas entre eux. C’est pourquoi il exhorte l’ensemble de la classe politique à adhérer massivement aux échanges francs, directs et constructifs souhaitées par le chef de l’Etat lors de son discours à la nation le 20 mai dernier. « J’avoue qu’il est nécessaire que nous nous parlions entre béninois. Nous, nous sommes disposés à ce que ce dialogue ait lieu dans les plus brefs délais », a-t-il déclaré.